French Reviews -tajga-
Aprile 5th, 2010France ‘bout The Marigold
“Les Italiens, peut-être en hommage de leur mentor français, s’essayent à notre langue en ouverture d’album : Exemple de violence est un morceau mystique (avec des chœurs polyphoniques), macabre à souhait mais tragiquement beau. Vive le Noir”
“Les codes “maniérés” des voix sont respectées (style “j’ai mal, ma tête me fait souffrir”), la basse sait se faire entendre et la batterie se fait discrète, les guitares trainent à souhait, les claviers glissent vers les cieux et des petites notes de piano tombent ici et là comme des flocons de neige.
Donc si vous êtes près à (re)sortir votre gabardine, vos doc et à vous coiffer en pétard, n’oublier pas d’inclure Tajga dans votre iPod, vous serez d’attaque pour affronter ce monde “sans pitié” qui nous entoure.”
“Dès la première écoute, Tajga s’avère être un voyage exaltant vers le firmament éthéré de la musique post-avant-rock obscure et de la cold pop moderne. Les ambiances sonores sont profondes, voire abyssales, et le chant de Marco Campitelli, d’une douceur exquise, apporte une forte dose de sensibilité et d’émotions à la mélodie. La chanson Sin, probablement la meilleure pièce de l’opus, reflète la nouvelle direction musicale adoptée par The Marigold : une composition tout en douceur, presque murmurée et assaisonnée d’envolées atmosphériques vraiment convaincantes.”
“Tajga beaucoup de beaux morceaux portés par des arrangements idoines, des guitares carillonnantes et délicates de Tundra aux chœurs singuliers qui accompagnent la progression rampante de Sin et même un Swallow…Le tempo est lent, la mélancolie acerbe et l’ensemble très homogène.
…Ainsi, comment ne pas succomber au charme d’un morceau comme Degrees qui débute par quelques notes martelées de piano et se meut progressivement en mur de guitares noise ou encore à Un Exemple De Violence, seul titre chanté en français qui évoque de loin la tension d’un Ulan Bator squelettique. Sans oublier ces chœurs polyphoniques parsemés ici ou là, ces lignes de basse efficaces et élégantes un peu partout et puis toujours cette voix étranglée : incontestablement, The Marigold possède de vrais arguments.
Élégant et froid, sombre et habité.”
“La façon dont le groupe expérimente, cette singulière délicatesse marquant chaque pas (la voix entre léger envol et pleur naissant présente sur le superbe “Degrees”, l’hypnose quasi-mortuaire du final et glaçant “Alone”)…
Une musique lancinante évoquant de troubles rêves, en même temps que sa forme balance entre intemporel et contemporain.”